La formation par les forces spéciales françaises de groupements d'élite, engagés au Niger, se poursuit. « Contrôle de zone, contrôle des frontières, lutte contre les trafics, l'objectif est d'apporter la même aide dans toute la région pour que ces pays coopèrent beaucoup plus entre eux », explique un diplomate.
La situation du Niger est particulièrement scrutée à la loupe, en raison des intérêts stratégiques liés aux deux sites d'extraction d'uranium d'Areva, mais aussi à cause des fragilités de ce pays. Le Nord est un corridor de passage des groupes criminels et djihadistes de la région, très mobiles. Avec Niamey, la coopération se resserre. Paris va installer d'ici à janvier 2014 ses deux drones Reaper, récemment acquis aux Etats-Unis. La présence française sera rendue plus visible sur l'aéroport de Niamey, à proximité de la base américaine. Pour le reste, la coopération opérationnelle demeurera discrète, en raison de la nature des unités présentes sur place – les forces spéciales françaises.
Le Monde